On parle beaucoup de dématérialisation de nos jours. On veut envoyer moins de courrier papier, sensés encombrés nos boîtes aux lettres. On veut numériser les factures. On reçoit les factures par courrier électronique et on doit payer plus cher pour avoir une facture papier. On rempli ses feuilles d'impôts sur Internet.
Tout çà c'est de la dématérialisation nous dit-on.Voir !
En effet pour faire marcher l'économie numérique il faut construire des ordinateurs. C'est à dire créer des puces avec des milliards de transistors sur quelques centimètres carrés de silicium. Il faut pousser la physique et la chimie dans leur limites. Bientôt on va passer en physique quantique (voir billet sur la prophétie de Moore).
Il faut maîtriser l'électromagnétisme pour faire des disques durs. Il faut maîtriser la physique et la chimie du verre pour faire des fibres optiques etc... Pour faire les batteries de nos téléphones portables concentrés d'énergies et en plus léger, c'est encore une fois des prouesses physico-chimique qu'il faut mettre en oeuvre.
A chaque fois c'est un contrôle de la matière de plus en plus poussé qui nous permet d'obtenir ces performances. Aucune avancé significative de l'économie numérique n'a eu lieu et n'aura lieu sans une avancée sur la matière. On est loin du virtuel (voir un autre billet sur le virtuel).
Au contraire donc, c'est le contrôle de plus en plus fin de la matière qui permet toutes les prorgrès dont nous bénéficions. Alors certes on utilise de moins en moins le papier comme support de l'information (on y reviendra dans un prochain billet car ça n'est pas si évident). Moins de papier passe par plus de matérialisation et non pas moins de matérialisation que le mot dématérialisation laisse entendre. Changeons notre vocabulaire, je lui préfère largement le terme de numérisation qui dit beaucoup mieux ce qu'il se passe réellement.
Tout çà c'est de la dématérialisation nous dit-on.Voir !
En effet pour faire marcher l'économie numérique il faut construire des ordinateurs. C'est à dire créer des puces avec des milliards de transistors sur quelques centimètres carrés de silicium. Il faut pousser la physique et la chimie dans leur limites. Bientôt on va passer en physique quantique (voir billet sur la prophétie de Moore).
Il faut maîtriser l'électromagnétisme pour faire des disques durs. Il faut maîtriser la physique et la chimie du verre pour faire des fibres optiques etc... Pour faire les batteries de nos téléphones portables concentrés d'énergies et en plus léger, c'est encore une fois des prouesses physico-chimique qu'il faut mettre en oeuvre.
A chaque fois c'est un contrôle de la matière de plus en plus poussé qui nous permet d'obtenir ces performances. Aucune avancé significative de l'économie numérique n'a eu lieu et n'aura lieu sans une avancée sur la matière. On est loin du virtuel (voir un autre billet sur le virtuel).
Au contraire donc, c'est le contrôle de plus en plus fin de la matière qui permet toutes les prorgrès dont nous bénéficions. Alors certes on utilise de moins en moins le papier comme support de l'information (on y reviendra dans un prochain billet car ça n'est pas si évident). Moins de papier passe par plus de matérialisation et non pas moins de matérialisation que le mot dématérialisation laisse entendre. Changeons notre vocabulaire, je lui préfère largement le terme de numérisation qui dit beaucoup mieux ce qu'il se passe réellement.
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