On peut tout ficher sur nous :
Toutes les opérations que nous faisons sur Internet, nos transactions bancaires, montées/ descentes dans les transports. Notre empreinte numérique est entièrement stockable pour l'ensemble de notre vie. Voir aussi Big Google is watching you.
Tout ce que nous écrirons ou fairons avec un ordinateur est stockable.
On peut aussi stocker notre ADN : pour nous identifier avec certitude, pour prédire nos maladies potentielles. En Angleterre 5 millions de personnes sont déjà inscrites au fichier ADN.
On peut non seulement tout stocker mais surtout on peut tout indexer, analyser, corréler d'autres personnes.
Grâce aux ordinateurs n'importe qui peut avoir une Google Glass qui reconnaîtra un visage dans la rue et afficher le profil public LinkedIn en une fraction de seconde.
L'anonymat n'est plus possible !
Alors au nom de la confidentialité des échanges et de la défense de la vie privée il faudrait défendre l'oubli numérique... Et avec la récente affaire de Prism on est légitimement en droit de réclamer un droit à l'oubli numérique.
Pour autant la réponse n'est pas si simple ?
Tellement pas simple que la CNIL a lancée une enquête sur Internet.
Car avec l'oubli numérique :
Fini les échanges épistolaires qu'on retrouve dans le fond d'un grenier ?
Fini les fonds de bibliothèques qu'on découvre ?
Fini les parchemins de Qumran ou les papyrus anciens ?
Qui et comment décider ce qu'il faudrait stocker pour les générations futures ?
La profession d'archéologue du numérique a-t-elle un avenir ?
Pour l'histoire, pour la postérité ne devrait-on pas au contraire tout stocker ?
Par contre on pourrait instaurer un moratoire sur l'accès aux données.
Un peu comme les secrets d'Etat ou les fameuses archives du Vatican. Il y aurait un certain délai avant que les historiens ou les futurs archéologues du numérique puissent y accéder.
Je dis bien archéologue car il y aura une telle quantité de données (cf l'ère du péta-octet a sonnée) qu'il faudra des outils nouveaux pour aller chercher ce qui pourrait être perdu dans une botte de foin numérique.
[1] Le droit à l'oubli numérique ou la liberté d'expression dans les nuages (Le cercle des échos)
Toutes les opérations que nous faisons sur Internet, nos transactions bancaires, montées/ descentes dans les transports. Notre empreinte numérique est entièrement stockable pour l'ensemble de notre vie. Voir aussi Big Google is watching you.
Tout ce que nous écrirons ou fairons avec un ordinateur est stockable.
On peut aussi stocker notre ADN : pour nous identifier avec certitude, pour prédire nos maladies potentielles. En Angleterre 5 millions de personnes sont déjà inscrites au fichier ADN.
On peut non seulement tout stocker mais surtout on peut tout indexer, analyser, corréler d'autres personnes.
Grâce aux ordinateurs n'importe qui peut avoir une Google Glass qui reconnaîtra un visage dans la rue et afficher le profil public LinkedIn en une fraction de seconde.
L'anonymat n'est plus possible !
Alors au nom de la confidentialité des échanges et de la défense de la vie privée il faudrait défendre l'oubli numérique... Et avec la récente affaire de Prism on est légitimement en droit de réclamer un droit à l'oubli numérique.
Pour autant la réponse n'est pas si simple ?
Tellement pas simple que la CNIL a lancée une enquête sur Internet.
Car avec l'oubli numérique :
Fini les échanges épistolaires qu'on retrouve dans le fond d'un grenier ?
Fini les fonds de bibliothèques qu'on découvre ?
Fini les parchemins de Qumran ou les papyrus anciens ?
Qui et comment décider ce qu'il faudrait stocker pour les générations futures ?
La profession d'archéologue du numérique a-t-elle un avenir ?
Pour l'histoire, pour la postérité ne devrait-on pas au contraire tout stocker ?
Par contre on pourrait instaurer un moratoire sur l'accès aux données.
Un peu comme les secrets d'Etat ou les fameuses archives du Vatican. Il y aurait un certain délai avant que les historiens ou les futurs archéologues du numérique puissent y accéder.
Je dis bien archéologue car il y aura une telle quantité de données (cf l'ère du péta-octet a sonnée) qu'il faudra des outils nouveaux pour aller chercher ce qui pourrait être perdu dans une botte de foin numérique.
[1] Le droit à l'oubli numérique ou la liberté d'expression dans les nuages (Le cercle des échos)
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