le #hashtag ou la foire d'empoigne

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Le #hashtag [1] est bien un nouveau concept dont je ne  vois pas d'équivalent dans l'histoire de l'informatique et de la communication.
En effet on lance un #directAN et tous le monde se mets sur ce tag et vas-y que je bastonne, blague, troll etc, etc...
Le #hashtag devient aussi le défouloir de toutes les violences, contre les Juifs, contre les Homos, contre les Cathos, contre la ManifPourTous. Même Pierre Bergé se permet même de reprendre à son compte l'idée d'y déposer une bombe...
Si on était dans un MMO alors çà ne serait pas grave. Mais comme le virtuel n'existe pas  [voir la démonstration]  et bien cela porte à conséquence.  Le #hashtag c'est la baston en live tweet, plus ou moins organisée, dynamique où tous les coups sont permis. A l'opposé j'ai même vu des gens prier autour d'un #hashtag si si.
C'est devenu tellement important que Facebook cherche à créer le sien car ça mets un peu de piment dans la vie  de s'étriper autour d'un sujet ou de voter dans une communion étonnante pour le candidat de the Voice.

Alors bienvenue au  royaume du #hashtag !

Il y a même des compétitions de #hashtag dans ce royaume. Récemment le #StopHollande a largement dépassé le #AvecHollande pendant toute la durée de l'intervention présidentielle. Notons au passage que Twitter ne mesure pas le volume mais la croissance de volume. Si un #hashtag a beaucoup été utilisé, il devient de plus en plus difficile d'être dans le Top Tweet (TT pour les intimes). Donc avis aux amateurs il faut changer régulièrement de #hashtag sinon c'est dur d'être dans le TT.

Mais attention le #hashtag laisse des traces sur les murs, aussi indélébile que les tags de banlieue. On se rappelle le tweet de Trietweiler.

[1] En bon français il paraît qu'il faut dire mot-dièse. Toujours eu du mal avec cette francisation des mots.