Pourquoi le soft de qualité est-il plus dur à obtenir que le hard de qualité ?
Modification facile = Licence to kill projects.
Combien de projets sont morts en retard car on change le contenu tout le temps ?
Comme l'investissement semble faible on prend donc moins de précaution en se disant qu'ensuite on pourra toujours corriger. Pour le hardware le coût de la modification est tel qu'on prend beaucoup plus de précaution avant de mettre en production.
Une des conséquences pour le hardware c'est une plus grande standardisation des composants car on doit amortir les développements sur des plus grandes séries. Alors qu'on logiciel on a une forte tendance à la 'customisation' pour chaque produit, voir dans certains cas pour chaque client.
Le hardware c'est aussi du lead time. Quand on sait qu'il faut 6 à 9 mois pour réceptionner un équipemment on fait plus attention.
Le soft on pense qu'on peut livrer du jour au lendemain, ce qui est largement faux si on veut être sûr que ça marche. Car en général les utilisateurs préfèrent que ça marche.
Finalement le soft porte mal son nom c'est beaucoup plus dur à gérer que le hard.
Un peu de mon expérience... d'il y a longtemps... Quand on voit les grosses maisons (Microsoft and co.) sortir un 'soft' (Windows par exemple) et que l'on soupèse le taux de non finition des versions, les unes par rapport aux autres, on s’aperçoit que le vrai problème est la communication dynamique, je m'explique :
RépondreSupprimerquand on annonce la sortie d'ici deux ans de "fenêtre vers. 496.2AH", on a pris les équipes nécessaires au moins deux avant et on bosse depuis à bras raccourci.
Et puis, la maison concurrente annonce la sortie de sa nouvelle version de "baie-vitrée vers. 743.78" pour dans 1 an...
Le fabricant de "fenêtre" décide de ne pas trop réagir, marque de sang froid et de bonne tenue commerciale et économique, mais, finit quand même par annoncer la sortie avancée de "fenêtre" pour seulement dans 9 mois... Etc.
Moralité,faute de temps comme d'équipes-add-on bien intégrées, et parce que la soupe économique est ce que les actionnaires en font désormais, le taux d'erreur, de bug et autre mal finition ne peut que perdurer, s'il n'augmente pas.
Pour ma part, je n'ai jamais pu m'installer comme développeur indépendant, juste parce que je donnais des délais de réalisation réaliste pour un produit réellement finit (en soft, on sait bien ce que cela veut dire ;-) )et peut être aussi à cause de l'orthographe (bien que mon code ait toujours été épuré au max !)