J'ai souvent remarqué que les utilisateurs de logiciels ne veulent pas payer le prix du logiciel... et ce dans beaucoup de secteur.
Par exemple on veut de la musique gratuite, on cherche à pirater les CD ou les versions des readers.
On trouve Windows trop cher alors on prend des versions piratées d'ailleurs assez faciles à trouver.
Pourquoi cette attitude de consommateurs qui sont prêt à mettre 600€ dans un iPad ?
Il y a beaucoup à dire sur ce sujet.
Et pour cela examinons quelques bons vieux principes de l'économie de marché.
1. On dit souvent que la valeur vient de la rareté : "ce qui est rare est cher" or la contraposé c'est que ce qui est n'est pas cher est abondant. L'objectif de toute entreprise c'est de marquer sa différence, mettre en avant sa rareté, et justifier un prix plus élevé donc.
Pour en revenir à la musique, il est vrai que le digital organise l'abondance de musique. Avant le digital le fait d'avoir à optimiser les disques dans les rayons créait une certaine rareté d'espace dans les gondoles, il s'agissait d'y mettre les disques avec la plus forte rotation. Avec le digital foin de cette rareté, le catalogue est illimité le coût de mise à disposition est très faible (mais pas nul attention). Et donc fort logiquemment le prix diminue... Adieu veau vache cochon pour les majors de la musique.
Les produits digitaux peuvent être facilement copié et à faible coût. Ils sont donc abondant par nature et donc leur prix ne peut être que faible. Ce qui vaut pour la musique vaut pour beaucoup d'autres produits logiciels.
2. On dit aussi en économie que la valeur vient de l'usage
Quelque chose de très utile se vend bien.
Alors que tous veulent et écoutent de la musique ... la plupart d'entre nous ne sommes pas prêt à payer pour cet usage. On était prêt à payer des disques physiques mais payer des fichiers c'est beaucoup plus difficile à -faire- accepter. Sans Windows ou MacOs pas d'ordinateur qui marche et pourtant personne ne veut payer pour ça. Nos outils de mail sont très utiles, personne n'achète un client mail ?
Quoi de plus utile que le moteur de recherche de Google et pourtant Google ne vend pas du logiciel mais de la publicité sémantique car nous ne sommes pas prêt à payer les recherches pourtant très utiles. Finalement nous le payons quand même, car les budgets publicitaires sont intégrés dans le prix des produits physiques que nous achetons. Nous payons le logiciel à la manière de la TVA comme de façon invisible.
Avec l'économie du numérique il semblerait que le principe de la valeur d'usage vol en éclat, ou plutôt celui qui emporte la mise c'est votre FAI, qui lui, vous vend une bonne vieille boîte physique le modem/wifi.
3. Autre principe les objets matériels s'usent il faut un jour les remplacer, il y a donc un marché de remplacement.
Un logiciel ça ne s'usent pas ... enfin presque. Car les éditeurs logiciels/matériels ont réussi à organiser une obsolescence par les nouveautés et les incompatibilités, et ce malgré l'éternelle promesse de la 'compatiblité ascendante'. C'est comme les promesses électorales çà n'engage que ceux qui y croit. Mais les utilisateurs ont ce sentiment désagréable de ce faire avoir... ça marchait très bien avant, pourquoi le changer. Et du côté des éditeurs, ça devient de plus en plus dur d'améliorer les logiciels. Quoi de réellement nouveau sur Word depuis 5 ans... La fameuse S-Curve fait très mal aux budgets de développements.
Il y en a un qui a très bien compris cela c'est Steve Jobs, qui n'a jamais vendu du logiciel mais toujours du hardware... du très beau hardware avec des logiciels supérieurs, mais du hardware quand même. Apple IIe, Mac, iMac, iPod, iTouch, iPhone, iPad.
Se pourrait-il que nous attachions plus de valeur aux biens matériels qu'aux biensvirtuels digitaux ? Ou bien cela changera-t-il avec le temps et nous accorderons plus de valeur dans le futur au digital. Je penche pour la première option.
Dernière minute : les ventes de musiques digitales seraient en croissance. Le monde Informatique
Par exemple on veut de la musique gratuite, on cherche à pirater les CD ou les versions des readers.
On trouve Windows trop cher alors on prend des versions piratées d'ailleurs assez faciles à trouver.
Pourquoi cette attitude de consommateurs qui sont prêt à mettre 600€ dans un iPad ?
Il y a beaucoup à dire sur ce sujet.
Et pour cela examinons quelques bons vieux principes de l'économie de marché.
1. On dit souvent que la valeur vient de la rareté : "ce qui est rare est cher" or la contraposé c'est que ce qui est n'est pas cher est abondant. L'objectif de toute entreprise c'est de marquer sa différence, mettre en avant sa rareté, et justifier un prix plus élevé donc.
Pour en revenir à la musique, il est vrai que le digital organise l'abondance de musique. Avant le digital le fait d'avoir à optimiser les disques dans les rayons créait une certaine rareté d'espace dans les gondoles, il s'agissait d'y mettre les disques avec la plus forte rotation. Avec le digital foin de cette rareté, le catalogue est illimité le coût de mise à disposition est très faible (mais pas nul attention). Et donc fort logiquemment le prix diminue... Adieu veau vache cochon pour les majors de la musique.
Les produits digitaux peuvent être facilement copié et à faible coût. Ils sont donc abondant par nature et donc leur prix ne peut être que faible. Ce qui vaut pour la musique vaut pour beaucoup d'autres produits logiciels.
2. On dit aussi en économie que la valeur vient de l'usage
Quelque chose de très utile se vend bien.
Alors que tous veulent et écoutent de la musique ... la plupart d'entre nous ne sommes pas prêt à payer pour cet usage. On était prêt à payer des disques physiques mais payer des fichiers c'est beaucoup plus difficile à -faire- accepter. Sans Windows ou MacOs pas d'ordinateur qui marche et pourtant personne ne veut payer pour ça. Nos outils de mail sont très utiles, personne n'achète un client mail ?
Quoi de plus utile que le moteur de recherche de Google et pourtant Google ne vend pas du logiciel mais de la publicité sémantique car nous ne sommes pas prêt à payer les recherches pourtant très utiles. Finalement nous le payons quand même, car les budgets publicitaires sont intégrés dans le prix des produits physiques que nous achetons. Nous payons le logiciel à la manière de la TVA comme de façon invisible.
Avec l'économie du numérique il semblerait que le principe de la valeur d'usage vol en éclat, ou plutôt celui qui emporte la mise c'est votre FAI, qui lui, vous vend une bonne vieille boîte physique le modem/wifi.
3. Autre principe les objets matériels s'usent il faut un jour les remplacer, il y a donc un marché de remplacement.
Un logiciel ça ne s'usent pas ... enfin presque. Car les éditeurs logiciels/matériels ont réussi à organiser une obsolescence par les nouveautés et les incompatibilités, et ce malgré l'éternelle promesse de la 'compatiblité ascendante'. C'est comme les promesses électorales çà n'engage que ceux qui y croit. Mais les utilisateurs ont ce sentiment désagréable de ce faire avoir... ça marchait très bien avant, pourquoi le changer. Et du côté des éditeurs, ça devient de plus en plus dur d'améliorer les logiciels. Quoi de réellement nouveau sur Word depuis 5 ans... La fameuse S-Curve fait très mal aux budgets de développements.
Il y en a un qui a très bien compris cela c'est Steve Jobs, qui n'a jamais vendu du logiciel mais toujours du hardware... du très beau hardware avec des logiciels supérieurs, mais du hardware quand même. Apple IIe, Mac, iMac, iPod, iTouch, iPhone, iPad.
Se pourrait-il que nous attachions plus de valeur aux biens matériels qu'aux biens
Dernière minute : les ventes de musiques digitales seraient en croissance. Le monde Informatique
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