Les révolutions arabes en cours ont beaucoup profitées des nouveaux moyens techniques comme Facebook & Twitter. Mais comment ces moyens sont ils devenus essentiels à ce vent de liberté ?
Car au départ il y a un paradoxe :
On peut très facilement espionner les utilisateurs de Facebook ou de Twitter et savoir beaucoup de choses sur nous (voir le prochain billet Big Google is watching you). Il n'y a qu'à voir les émois lorsque Facebook change sa politique de confidentialité, pour comprendre que le sujet est sensible.
Et pourtant ils sont utilisés par les populations dans les régimes policiers pour défendre leurs libertés. Et ce ne sont pas des mots car nous le voyons sous nos yeux en Afrique du Nord.
Si on prend un peu de recul on peut observer le phénomène suivant:
1. Au départ les utilisateurs ne font que communiquer des éléments anodins, les Etats policiers n'y voit pas trop à redire, encore que la Chine soit un contre-exemple important. J'ai moi-même vu le filtrage de Google (avant qu'ils ne quittent la Chine) dans une Université chinoise... assez efficace. On pouvait voir le résultat de Google mais si on cliquait sur le lien, rien.... pas moyen d'aller sur le cache non plus.
Et devinez quel était le premier bâtiment flambant neuf à la sortie de cette Université de Pékin ? Google. Curieux quand même.
2. Tous les téléphones mobiles sont devenus des outils de capture d'image et de communication, et dès l'âge de 15 ans presque tout le monde en a un.
3. Le nombre est si important que l'Etat n'a pas les moyens humains & techniques pour contrôler les communications.
4.Le sentiment d'impunité se développe. Je suis une goutte dans la masse, ils ne m'auront pas. Le régime policier est complétement dépassé par la vague humaine.
Et voilà comment des outils parfois perçus comme dangereux se transforment en instrument de liberé :
Liberté Egalité Tweeté.
Par contre si un jour la combinaison suivante venait à exister : la puissance de Google avec l'emprise du gouvernement chinois, alors ma première action sera de me débrancher du net.... ou alors de passer du côté des hackers, retour au source de mes premières années.
Que pourrait un gouvernement si tous les informaticiens se mettaient ensemble pour crypter les communications.... pas grand chose à mon avis.
Car au départ il y a un paradoxe :
On peut très facilement espionner les utilisateurs de Facebook ou de Twitter et savoir beaucoup de choses sur nous (voir le prochain billet Big Google is watching you). Il n'y a qu'à voir les émois lorsque Facebook change sa politique de confidentialité, pour comprendre que le sujet est sensible.
Et pourtant ils sont utilisés par les populations dans les régimes policiers pour défendre leurs libertés. Et ce ne sont pas des mots car nous le voyons sous nos yeux en Afrique du Nord.
Si on prend un peu de recul on peut observer le phénomène suivant:
1. Au départ les utilisateurs ne font que communiquer des éléments anodins, les Etats policiers n'y voit pas trop à redire, encore que la Chine soit un contre-exemple important. J'ai moi-même vu le filtrage de Google (avant qu'ils ne quittent la Chine) dans une Université chinoise... assez efficace. On pouvait voir le résultat de Google mais si on cliquait sur le lien, rien.... pas moyen d'aller sur le cache non plus.
Et devinez quel était le premier bâtiment flambant neuf à la sortie de cette Université de Pékin ? Google. Curieux quand même.
2. Tous les téléphones mobiles sont devenus des outils de capture d'image et de communication, et dès l'âge de 15 ans presque tout le monde en a un.
3. Le nombre est si important que l'Etat n'a pas les moyens humains & techniques pour contrôler les communications.
4.Le sentiment d'impunité se développe. Je suis une goutte dans la masse, ils ne m'auront pas. Le régime policier est complétement dépassé par la vague humaine.
Et voilà comment des outils parfois perçus comme dangereux se transforment en instrument de liberé :
Liberté Egalité Tweeté.
Par contre si un jour la combinaison suivante venait à exister : la puissance de Google avec l'emprise du gouvernement chinois, alors ma première action sera de me débrancher du net.... ou alors de passer du côté des hackers, retour au source de mes premières années.
Que pourrait un gouvernement si tous les informaticiens se mettaient ensemble pour crypter les communications.... pas grand chose à mon avis.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci pour vos remarques